Pour résumer...
Lorsque
vous créez votre site Internet
pour promouvoir votre activité auprès de vos prospects, vous devez impérativement faire
apparaître les mentions suivantes :
-
Les conditions générales de vente (CGV), si votre offre s’adresse à
des clients particuliers (la publication des CGV n’est pas obligatoire entre
professionnels) ;
-
Les mentions légales qui permettent aux visiteurs de vous identifier
clairement ;
-
Une charte liée au traitement des données personnelles de vos
visiteurs ;
- Votre politique en matière d’utilisation des cookies.
En plus de ces mentions légales, vous pouvez aussi, si vous le
souhaitez, faire figurer des
conditions générales d’utilisation (CGU) sur votre site Internet. À la
différence des mentions légales citées ci-dessus, elles ne sont pas obligatoires mais
peuvent toutefois se révéler très utiles pour définir et encadrer les modalités
d’utilisation de votre site web.
En résumé :
Type de mention |
Obligatoire |
Conditions générales de vente (CGV) |
✔️
(uniquement si votre offre s’adresse à des clients particuliers)
|
Mentions légales (identification de l’entreprise) |
✔️ |
Charte de traitement des données personnelles |
✔️ |
Politique en matière d’utilisation des cookies |
✔️ |
Conditions générales d’utilisation (CGU) |
❌ |
Les conditions générales de vente
Les conditions générales de vente permettent d’encadrer les relations
commerciales entre une entreprise et ses clients. L’obligation de faire apparaître les
CGV sur votre site Internet dépend du fait que vous vendiez vos biens ou vos services à
des clients particuliers ou à des clients professionnels :
-
Votre offre s’adresse à des clients particuliers
: vous avez l’obligation de publier vos conditions générales de vente sur votre
site web. Les CGV doivent contenir un certain nombre d’informations comme les
caractéristiques des biens et/ou des services que vous commercialisez, le prix TTC,
les modalités d’exécution du contrat et de paiement, etc. Vous devez également fournir
un lien vers la plateforme européenne RLL (règlement en ligne des litiges) ;
-
Votre offre s’adresse à des clients professionnels : dans ce
cas, vous n’êtes pas obligé de communiquer vos CGV sur votre site. En revanche, si un
client vous les demande, vous devez les lui fournir. Les CGV doivent préciser un
certain nombre d’informations comme le prix HT, les modalités de paiements, les
réductions accordées, etc.
Bon à savoir
Si votre offre s’adresse aux particuliers et que vous ne faites pas figurer les CGV
sur votre site web, vous risquez une amende de 3000 €. Le refus de communiquer
ses CGV à un client professionnel est quant à lui puni de 15 000 € d’amende.
L’identification de votre entreprise
Lorsqu’un visiteur consulte votre site Internet, il doit être en mesure de
vous identifier : vous et/ou votre entreprise. Pour cela, vous
devez impérativement faire apparaître sur votre site, soit dans vos conditions générales
de vente (si vous les publiez sur votre site), soit sur une page dédiée :
-
Le nom et l’adresse de l’entreprise.
Si vous êtes entrepreneur individuel (même dans le cas d’une micro-entreprise), vous
devez faire apparaître, votre prénom et votre nom, suivis de la mention
« entrepreneur individuel » ou « EI » et votre adresse.
- Votre numéro d’immatriculation au RCS (Registre du commerce et des sociétés).
- Un numéro de téléphone et une adresse e-mail pour contacter votre entreprise.
- Le numéro d’identification à la TVA.
- Le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de l’hébergeur du site.
Retrouvez le détail des mentions légales à faire apparaître sur votre site web
professionnel directement sur le site economie.gouv.fr, rubrique
« Entreprises » >
« Mentions sur votre site internet : les obligations à respecter ».
La loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique stipule
que tout manquement à cette obligation d’information est puni d’un an
d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
Bon à savoir
Si vous exercez une activité réglementée, soumise à une autorisation spécifique (si
vous êtes un pharmacien par exemple), vous devez également préciser le nom et
l’adresse de l’autorité qui vous a délivré votre autorisation.
Le traitement des données personnelles
Sur un site marchand, il est fréquent que vous collectiez des données à caractère
personnel sur vos visiteurs : nom, prénom, adresse e-mail et numéro de téléphone
notamment. C’est le cas lorsqu’un de vos visiteurs s’inscrit à votre newsletter ou qu’il
remplit un formulaire de contact présent sur votre site par exemple.
Dans ce cas, pour être en conformité avec la réglementation en vigueur,
vous devez impérativement répondre à deux obligations :
-
Informer le visiteur : la collecte des données d’un visiteur sur
votre site doit se faire de façon totalement transparente et au moment de la collecte.
Vous devez alors lui préciser un certain nombre d’informations comme l’identité et les
coordonnées de l’organisme responsable du traitement des données personnelles, la
finalité de ce traitement, la durée de conservation des données, etc. Vous pouvez
par exemple communiquer l’ensemble de ces informations via une page « Charte de
confidentialité » ;
-
Obtenir le consentement du visiteur : lorsque vous envoyez des
courriers électroniques à visée commerciale à un visiteur (une newsletter par
exemple), la seule information sur la collecte et le traitement des données
personnelles ne suffit pas. Vous devez également obtenir son consentement explicite,
via une case à cocher (non préalablement cochée) par exemple. Vous devez aussi lui
donner la possibilité de se désinscrire à tout moment.
À savoir que le traitement informatique des données recueillies sans consentement est
puni de 5 ans de prison et de 300 000 € d’amende.
L’utilisation de cookies
Lorsqu’un visiteur navigue sur votre site Internet, il est fréquent que son parcours de
navigation soit suivi grâce à des cookies. Pour assurer la protection des données
personnelles de vos visiteurs,
il est impératif de les informer et d’obtenir leur consentement
concernant l’utilisation de certains cookies en particulier.
En effet, les cookies internes (cookies first party) par exemple, qui permettent de
garder en mémoire le contenu d’un panier, le choix de la langue ou encore les cookies
dédiés à l’authentification auprès d’un service, sont exemptés de consentement.
En revanche, les cookies tiers (aussi appelés cookies third party), ceux liés à
l’affichage personnalisé de publicités ciblées par exemple, impliquent obligatoirement
de recueillir un consentement valide de la part du visiteur. Dans ce
cas, vous devez alors :
-
Informer le visiteur : sur l’ensemble des finalités d’usage de ses données
personnelles ;
-
Lui permettre de consentir par un acte positif clair : une case à cocher par
exemple (décochée par défaut) ;
-
Lui permettre de faire un choix par finalité : il est préférable de permettre au
visiteur de consentir à une ou plusieurs finalités ;
-
Lui permettre de revenir sur sa décision à tout moment : en lui offrant la
possibilité de retirer son consentement à tout moment.
Le saviez-vous ?
Depuis le 1er janvier 2024, Google met fin progressivement aux cookies third party
sur Chrome et a développé une
solution alternative à ces cookies tiers : la Privacy Sandbox. D’autres alternatives se développent également, mais les règles en matière
d’ePrivacy ne changent pas. La CNIL précise ainsi que : «
le suivi à des fins de publicité, quand il repose sur des informations issues du
navigateur ou du terminal, doit relever du choix éclairé de l’internaute, quelle
que soit la technique utilisée ».
La possibilité de résilier un abonnement par e-mail
Il ne s’agit pas réellement d’une mention légale mais, depuis le 1er juin 2023, vous
devez mettre en place une résiliation « en trois clics » si
vos clients ont la possibilité de souscrire votre offre en ligne.
Concrètement donc, vos clients doivent pouvoir résilier un contrat pouvant être conclu
en ligne (même si le contrat en question a été conclu par un autre moyen : par
téléphone ou en magasin notamment) :
-
Gratuitement : la résiliation ne doit entraîner aucun frais
supplémentaire pour le client ;
-
Facilement : l’accès à la procédure de résiliation doit être
facilement identifiable depuis l’interface en ligne (ex. un lien ou un bouton
nommé « Résilier mon contrat ») ;
-
À n’importe quel moment : la procédure de résiliation doit être
accessible tout au long de l’année.
L’absence de cette fonctionnalité de résiliation peut être sanctionnée par une amende de
15 000 €.
Source :
https://www.francenum.gouv.fr/guides-et-conseils/developpement-commercial/gestion-de-la-relation-client/resiliation-en-3-clics.
La résiliation en 3 clics vise principalement à offrir aux clients une autre possibilité
pour résilier facilement un contrat, mais elle ne modifie en aucun cas les conditions de
résiliation du contrat. En l’occurrence, si le contrat comprend une période
d’engagement, le client reste engagé jusqu’à la fin de la période d’engagement.
Bon à savoir
Chez Agapornis, nous sommes très sensibles au respect de la vie
privée de nos clients, de leurs clients et de nos visiteurs. D'ailleurs, nous avons
choisi Umami comme outil de suivi statistiques pour notre site et ainsi préserver
l'anonymat de nos visiteurs lorsqu'ils naviguent sur notre site. Et c'est aussi la
solution que nous préconisons pour les sites que nous créons, hébergeons et
maintenons pour nos clients.
Crédits photo pour l'illustration de l'article : pexels-canvy-mockups &
tingey-injury-law-firm
Candice Vernadat-Moitrelle
Cofondatrice Agapornis
Passionnée par les mots et par leur capacité à transmettre des
messages et des émotions, Candice s’est spécialisée dans la rédaction
de contenus SEO lorsqu’elle s’est lancée en tant qu’autoentrepreneur
en 2019.
En 2024, elle a cofondé Agapornis, une société de création,
d’hébergement et de maintenance de sites web, aux côtés de son associé
Thibault Vernadat-Moitrelle. Sa plume est toujours au service de ses
clients et elle continue d’exprimer sa passion pour les mots en
rédigeant des articles sur le blog d’Agapornis.